Agrandissement en vue : L’Aéroport International Blaise Diagne victime…

Agrandissement en vue : L’Aéroport International Blaise Diagne victime…
01/12/25 Moro

…DE SON SUCCÈS !

L’Aéroport International Blaise Diagne connaît une croissance fulgurante. À peine sept ans après son inauguration, il entame une transformation majeure pour doubler sa capacité d’accueil et renforcer son rôle de hub stratégique en Afrique de l’Ouest. Conçu pour 3 millions de passagers par an, l’AIBD a dépassé ce seuil bien plus tôt que prévu. Selon les autorités aéroportuaires, un taux d’occupation de 98 % aux heures de pointe est souvent frôlé en 2024, et la tendance se poursuit en 2025. Résultat : les infrastructures commencent à saturer aux heures de pointe.

L’urgence de s’agrandir
Les nouvelles extensions visent à porter la capacité à 10 millions de passagers par an d’ici quelques années. Parmi les travaux annoncés :
– Construction d’un nouveau terminal plus vaste ; la taille de l’aérogare passera de 42 000 m² à 95 000 m².
– Extension du tarmac et des voies de roulage.
– Modernisation des systèmes de tri bagages et de sécurité.
– Développement d’une nouvelle zone fret et logistique.

Le Sénégal veut accentuer son rôle de hub ouest-africain
Cette expansion s’inscrit dans une vision plus large : faire du Sénégal un pôle régional incontournable du transport aérien. Avec la montée en puissance d’Air Sénégal, la création d’un centre de maintenance et le développement d’un cluster aérien autour de l’AIBD, l’État sénégalais vise à positionner le pays comme hub entre Dakar, Abidjan et Lomé.

Quant aux inquiétudes sur le financement et l’impact de cette précoce extension de l’AIBD, les autorités assurent que le projet est financé en partenariat public‑privé, sans alourdir la dette, malgré les inquiétudes sur les coûts à long terme, le respect de l’environnement et l’impact sur les populations riveraines.

En conclusion, l’AIBD se donne les moyens de ses ambitions. En misant sur l’extension de ses infrastructures, le Sénégal joue ainsi une carte économique et diplomatique. Reste à transformer cette dynamique en création d’emplois locaux, meilleure connectivité régionale et service à la hauteur des standards internationaux.

Moro

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