CDM 2026 : Trump interdit les supporters sénégalais…

CDM 2026 : Trump interdit les supporters sénégalais…
17/12/25 Moro

…ET IVOIRIENS DE VISAS.

La décision fait déjà grincer des dents. À quelques mois de la Coupe du monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique, Donald Trump a décrété une interdiction de visas ciblant plusieurs pays, dont le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Résultat : les supporters de ces deux grandes nations africaines de football ne pourront pas entrer sur le territoire américain pendant la durée du tournoi.

Officiellement, cette interdiction s’inscrit dans un nouveau train de mesures migratoires “temporaires”, invoquant des préoccupations sécuritaires. Cependant, pour beaucoup, cette justification sonne creux, d’autant que les deux pays concernés ne sont pas identifiés comme des sources majeures de menaces sécuritaires pour les États-Unis.

Derrière cette mesure, certains y voient une manœuvre électoraliste de Trump, destinée à séduire un électorat conservateur friand de fermeté sur les questions migratoires. Mais en touchant directement le monde du sport, il ouvre une nouvelle ligne de fracture.

Pour les supporters sénégalais et ivoiriens, cette annonce est vécue comme un coup de massue. Ces deux pays (surtout le Sénégal) qui comptent une forte colonie aux Etat-Unis, auraient pu compter sur une diaspora mobilisée et enthousiaste afin d’assurer un meilleur accueil aux supporters venus de leur pays respectif. L’idée donc de ne pas pouvoir soutenir leurs équipes depuis les tribunes, suscite colère, frustration et incompréhension.

Les fédérations concernées n’ont pas tardé à réagir. Des discussions diplomatiques sont en cours, tandis que la Confédération africaine de football (CAF) se dit préoccupée par cette mesure « contraire à l’esprit d’unité et d’inclusivité que porte la Coupe du monde ».

Au-delà de l’aspect sportif, cette interdiction est perçue comme une stigmatisation injustifiée de pays africains, ravivant les tensions déjà existantes entre Washington et une partie du continent. Des appels au boycott symbolique, voire à la reconsidération de la coorganisation du tournoi, commencent à émerger sur les réseaux sociaux et dans certains cercles militants.

De toute manière, cette décision marque un tournant délicat dans la préparation du Mondial 2026. Si elle n’est pas levée ou modifiée, elle pourrait sérieusement entacher l’image d’un tournoi censé célébrer l’universalité du football.

Moro

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