La COP30, qui s’est tenue à Belém (Brésil) du 10 au 22 novembre 2025, a rassemblé plus de 50 000 participants (191 pays, 57 chefs d’État et de gouvernement). Ainsi, le sommet a mis en avant des objectifs chiffrés ambitieux : 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour mobiliser les investissements nécessaires (transition énergétique, adaptation, pertes et dommages) et 300 milliards de dollars par an d’engagements des pays développés pour les pays en développement. Par ailleurs, un capital initial de 25 milliards de dollars a été alloué au Fonds pour les forêts tropicales (TFFF) afin de protéger les forêts primaires, tandis que le financement de l’adaptation devrait tripler d’ici 2035 (de 40 milliards de dollars à 120 milliards de dollars prévus).
Cependant, malgré ces annonces, le compte n’y est pas. En effet, le Fonds pour les pertes et dommages reste sous‑financé (0,16 % des besoins) et la trajectoire de réchauffement actuelle se situe entre 2,3 °C et 2,5 °C d’ici 2100, loin de l’objectif de 1,5 °C. C’est pourquoi les délégués ont souligné l’écart persistant entre les promesses chiffrées et les actions concrètes nécessaires pour limiter le dérèglement climatique.
À noter que la COP31 (2026) se tiendra à Antalya, en Turquie, du 9 au 20 novembre 2026.