Guinée-Bissau : la CEDEAO rejette la transition militaire

Guinée-Bissau : la CEDEAO rejette la transition militaire
15/12/25 Moro

Les lendemains incertains se prolongent en Guinée-Bissau, après le coup d’État perpétré par des militaires. Dans la foulée, les nouvelles autorités ont proposé un plan de transition censé encadrer la suite du processus politique. Toutefois, cette initiative a été aussitôt rejetée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui y voit une grave remise en cause de l’ordre constitutionnel.

Dans sa déclaration, la CEDEAO a posé trois conditions principales : la libération immédiate des prisonniers politiques, le rétablissement des institutions civiles, et l’ouverture d’un dialogue politique inclusif avec toutes les forces vives de la nation. Ces exigences visent à garantir une transition démocratique, transparente et légitime, à l’écart de toute forme de confiscation du pouvoir par les armes.

Face au refus apparent des militaires de se plier à ces injonctions, la CEDEAO a brandi la menace de sanctions ciblées. Ces mesures pourraient concerner les dirigeants du putsch, incluant des restrictions de voyage, un gel d’avoirs, ainsi qu’une mise à l’écart progressive du pays au sein des structures régionales de coopération.

Des efforts diplomatiques pourraient, cependant, être engagés dans les prochains jours pour ouvrir la voie à une sortie de crise. Toutefois, si les autorités militaires maintiennent leur posture, un isolement politique et économique du pays semble inévitable. Plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union africaine, l’ONU et l’Union européenne, se sont déjà alignés sur la position de la CEDEAO, renforçant ainsi la pression sur la junte.

Moro

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