Sénégal : Les bons chiffres de l’économie, ça devient une habitude

Sénégal : Les bons chiffres de l’économie, ça devient une habitude
20/10/25 Moro

L’économie sénégalaise confirme sa solidité au deuxième trimestre 2025, portée par une expansion soutenue de l’industrie et des services, ainsi qu’un redressement sensible du commerce extérieur. Selon la Note d’Évolution Économique et Récente (NEER) publiée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,3 % par rapport au trimestre précédent et de 11,8 % en glissement annuel.

Cette performance remarquable s’inscrit dans un contexte international marqué par une croissance mondiale estimée à 3,0 % pour 2025, selon le FMI. Si les pays avancés n’enregistreraient qu’une hausse modérée de 1,5 %, les économies émergentes et en développement afficheraient, elles, un dynamisme plus marqué (+4,1 %).

Au Sénégal, la vigueur de l’activité repose principalement sur la hausse de la production industrielle (+23,6 %), soutenue par les secteurs extractif et manufacturier. Les services techniques et scientifiques (+9,2 %), le transport et entreposage (+7,4 %) ainsi que l’hébergement et la restauration (+3,5 %) contribuent également à cette dynamique.

La production industrielle bondit de 29,3 % sur un an, confirmant le rôle moteur du secteur secondaire dans la croissance. En revanche, l’emploi dans le secteur moderne (hors administration publique) se replie légèrement de 0,4 %, malgré une progression des rémunérations (+1,0 %) et des heures travaillées (+0,2 %).

Sur le plan des prix, le coût de la construction des logements neufs augmente de 1,5 %, tandis que les prix à la production industrielle progressent légèrement (+0,1 %). L’inflation, quant à elle, connaît un repli de 0,5 %, traduisant un léger relâchement des tensions sur les prix à la consommation.

Le commerce extérieur montre des signaux positifs : les exportations enregistrent une hausse de 4,9 %, alors que les importations reculent de 6,7 %. Résultat : le déficit commercial se contracte fortement, passant de 460,5 milliards FCFA au premier trimestre à 268 milliards FCFA.

Pour Muhamed NDIAYE, statisticien au cabinet du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, « ces résultats témoignent de la capacité de résilience de l’économie sénégalaise, soutenue par une industrialisation en marche et une diversification des sources de croissance ».

Moro

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