
La Maison-Blanche a été le théâtre, une nouvelle fois, d’un face-à-face glacial, tendu et décisif. Le vendredi 17 octobre 2025, Donald Trump a reçu à Washington le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Une réunion censée relancer la coopération stratégique, mais qui s’est rapidement transformée en bras de fer diplomatique. L’onde de choc est immédiate, notamment en Europe.
Dès les premiers échanges, le ton a été donné : Trump n’est plus dans une logique d’alignement avec l’Ukraine. Il aurait sommé Zelensky de « réfléchir à une solution territoriale », notamment en cédant le Donbas à la Russie, et aurait lâché une phrase glaçante : « If Putin wants it, he will destroy you* » (Si Poutine le veut, il vous détruira). Selon plusieurs sources proches du dossier, Trump aurait catégoriquement refusé de fournir de nouvelles armes offensives à Kiev, notamment les missiles Tomahawk réclamés avec insistance.
Le président américain sortant d’un échange téléphonique avec Vladimir Poutine la veille, semble vouloir jouer les médiateurs, quitte à sacrifier l’unité occidentale sur l’autel du « pragmatisme géopolitique ».
À Bruxelles, les chancelleries s’agitent. Le virage américain compromet le front uni qui prévalait depuis le début de l’invasion russe en 2022. Plusieurs capitales européennes redoutent un retrait progressif du soutien US, laissant à l’UE la charge militaire, financière et morale du conflit.
L’Allemagne et la Pologne ont convoqué des réunions d’urgence de coordination. Emmanuel Macron, lui, aurait appelé Zelensky dans la foulée de la réunion pour « réaffirmer l’engagement de la France envers l’intégrité de l’Ukraine ».
Pour Kiev, cette rencontre sonne comme une alerte rouge. La posture hésitante de Trump donne des munitions à Moscou et accentue la pression sur les lignes de front. Zelensky, rentré sans rien en main, doit désormais redoubler d’efforts pour sécuriser ses alliances et maintenir le moral d’un pays en guerre.