
Ces derniers mois, les études sur l’évolution démographique mondiale confirment un fait majeur : la population, dans sa globalité, continue de croître, mais à un rythme de plus en plus lent. Estimée à 8,2 milliards en 2025, elle n’augmentera plus au même rythme que lors des décennies passées.
Selon les projections du United Nations Department of Economic and Social Affairs (UN DESA), ou Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAESNU) en français, un pic d’environ 10,3 milliards d’habitants pourrait être atteint vers 2080, suivi d’un léger déclin.
La principale cause de ce ralentissement est la chute des taux de fécondité, particulièrement marquée en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. Des pays comme la Chine, le Japon ou la Corée du Sud enregistrent des niveaux historiquement bas.
Ces tendances, largement documentées par l’UNFPA (United Nations Population Fund) ou (Fonds des Nations Unies pour la population ; FNUPA) en français, et la Banque Mondiale, posent de réels défis économiques et sociaux, notamment en lien avec le vieillissement de la population.
En revanche, l’Afrique subsaharienne reste en forte croissance. Avec une population très jeune et des taux de natalité élevés, la région pourrait doubler sa population d’ici 2050, selon les données de la Banque mondiale et de l’UN DESA. Cette dynamique représente un potentiel, mais aussi des besoins massifs en éducation, emploi, santé…etc.
Les données du Pew Research Center (un institut de recherche américain indépendant) et du français, l’INED (Institut national d’études démographiques) indiquent une répartition mondiale stable entre les genres : environ 50,4 % d’hommes et 49,6 % de femmes. Aucune dynamique majeure ne laisse présager un déséquilibre global.
Des pays comme l’Italie, l’Espagne, la Grèce ou certains États d’Europe de l’Est font déjà face à une baisse de population, aggravée par un faible renouvellement des générations. Aussi, le vieillissement accéléré de ces populations devient un enjeu politique et économique majeur, comme l’a souligné récemment le rapport 2025 de l’UNFPA
En conclusion, on peut parler d’une transformation globale de la démographie mondiale. Mais en l’observant de manière plus ciblée, on note un ralentissement général, un vieillissement rapide dans les pays riches, et une croissance contrastée entre le Nord et le Sud. Ces mutations sont scrutées de près par des organismes comme l’UN DESA, l’UNFPA, la Banque mondiale ou encore l’INED, dont les analyses orientent les politiques publiques et les grands choix de développement.