
L’inquiétude monte à l’est du Sénégal. Les autorités sénégalaises ont ordonné le déploiement de nouvelles unités de gendarmerie à la frontière avec le Mali, dans une zone devenue hautement instable. Cette décision, annoncée dans l’urgence, fait suite à une série d’attaques attribuées au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), actif dans le Sahel et désormais soupçonné de vouloir élargir son champ d’action.
Diboli, côté malien, a récemment été secouée par des violences qui ont fait craindre des débordements vers le territoire sénégalais, notamment dans la localité voisine de Kidira. Les forces de sécurité sénégalaises sont en alerte maximale, redoutant une infiltration de groupes armés ou d’individus radicalisés.
Des patrouilles renforcées ont été mises en place, et les populations locales sont appelées à la plus grande vigilance. Si pour l’instant aucune attaque directe n’a été signalée côté sénégalais, les autorités savent qu’un simple franchissement de ligne pourrait ouvrir une brèche dans la sécurité nationale. La frontière, autrefois poreuse, devient désormais un front à surveiller de très près.