…CONFLIT UKRAINE-RUSSIE
Le gouvernement de Cyril Ramaphosa a confirmé ce jeudi 6 novembre 2025 avoir reçu des appels de détresse de 17 de ses citoyens, âgés de 20 à 39 ans, qui disent avoir été recrutés sous de faux prétextes dans des forces mercenaires engagées dans le conflit ukraino‑russe, dans la région du Donbass. Une enquête officielle vient d’être lancée pour faire la lumière sur ce recrutement et les réseaux impliqués.
« Nous avons reçu des appels de jeunes hommes piégés, isolés, qui ne savent plus de quel côté se battre ni comment rentrer », a confié un porte‑parole de la présidence sud‑africaine.
Certains auraient été attirés par des promesses d’emplois bien rémunérés en Europe de l’Est ou en Russie avant d’être acheminés vers des zones de combat ; d’autres ont simplement perdu le contact après avoir rejoint ce qui s’apparente à des milices combattantes.
« Si Pretoria ne donne pas une réponse rapide et visible, c’est tout un pan de la jeunesse sud‑africaine qui pourrait être exposé à ce type de menaces », déclare une autorité sud-africaine sous le couvert de l’anonymat.
Ce scandale va bien au‑delà d’un simple fait divers : il met en lumière les défaillances de la protection de ses citoyens à l’international, la dimension transnationale des conflits contemporains, et les vulnérabilités des économies africaines face au chômage des jeunes.
L’Afrique du Sud est aujourd’hui dans l’obligation de rectifier le tir, sous peine de devenir « un terrain de chasse » pour des réseaux de recrutement mercenaire invisibles. Un rappel brutal que dans un monde globalisé, les guerres ne concernent plus seulement les États, mais aussi les individus isolés.