COP30 : l’absence de Donald Trump, un coup porté au…

COP30 : l’absence de Donald Trump, un coup porté au…
08/11/25 Moro

…CLIMAT MONDIAL

Ce lundi 10 novembre 2025, va s’ouvrir la COP30  à Belém (Brésil), une rencontre mondiale à laquelle les États‑Unis ne prendront part. Le président Donald Trump a choisi de ne pas y envoyer de délégation de haut niveau, marquant un retrait symbolique, mais aussi politique, face à une crise climatique qui ne connaît pas de frontière.

L’administration Trump justifie son désengagement par une priorité à « l’énergie américaine » et la crainte que les objectifs climatiques ne « menacent sa sécurité économique ».
Mais cette décision ne passe pas inaperçue. Lors de son discours, le président colombien Gustavo Petro n’a pas nommé Trump, mais a lancé : « M. Trump est contre l’humanité. Son absence ici en est la preuve ».
Quant à la Grande‑Bretagne,   son Premier ministre a admis que « le consensus climatique est mort ».

À savoir avant le COP30 
– Les États‑Unis sont historiquement le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
– Plus de 100 États‑régions américains (États, villes) seront néanmoins présents à la COP30, représentant « plus des deux tiers de la population américaine, trois quarts du PIB et plus de 50 % des émissions nationales ».
– Dans le même temps, l’ONU prévoit que 2025 sera l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, un signal d’alarme.

Pourquoi l’absence des États-Unis inquiète?
1 – Le retrait d’un pays clé affaiblit la coordination internationale et donne un espace à des blocs adverses comme la Chine ou la Russie.
2 – Le climat est renvoyé au second plan derrière l’« énergie américaine », ce qui remet en cause la logique de l’Accord de Paris.
3 – Les pays en développement, déjà fragilisés par les effets du réchauffement, interprètent ce retrait comme un abandon. Le ministre brésilien de l’Environnement a parlé d’un effet « triple négatif » pour le climat.

Donald Trump ne voulait, peut-être, pas être « au centre de la scène » à Belém. Mais son absence risque de faire de lui un protagoniste majeur… Dans ce moment de bascule, le vrai coût n’est pas seulement politique : il se payera en vies, en migrations et en ressources.

Moro

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