
… COHÉRENTE ET COURAGEUSE CONTRE ISRAËL
Le gouvernement espagnol, dirigé par le Premier ministre Pedro Sánchez, a annoncé un ensemble de sanctions renforcées contre Israël, en réaction à l’offensive militaire en cours dans la bande de Gaza. Ces mesures comprennent un embargo total sur les armes, l’interdiction de transit pour les navires et avions transportant du matériel militaire vers Israël, ainsi que des restrictions d’entrée sur le territoire espagnol pour les individus impliqués dans des crimes de guerre présumés.
L’Espagne a formalisé un embargo complet sur les exportations d’armes vers Israël. Cette décision interdit également le passage par les ports et l’espace aérien espagnols de tout navire ou avion transportant du matériel militaire destiné à Israël. Le gouvernement espagnol justifie cette mesure par la nécessité de “mettre fin à la barbarie” et de respecter le droit international humanitaire.
En plus des sanctions économiques, l’Espagne a décidé d’interdire l’entrée sur son territoire aux personnes impliquées dans des crimes de guerre présumés à Gaza. Cette mesure vise à renforcer la pression sur les autorités israéliennes et à montrer l’engagement de l’Espagne en faveur des droits de l’homme.
Le gouvernement espagnol a également annoncé une augmentation significative de son aide humanitaire à la population palestinienne. Une enveloppe de 160 millions d’euros sera allouée à l’Autorité palestinienne, à l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East), (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) en français, et à d’autres organisations humanitaires opérant à Gaza. Cette aide vise à atténuer les souffrances des civils touchés par le conflit.
En réponse à ces mesures, Israël a exprimé son mécontentement en interdisant l’entrée sur son territoire à deux ministres espagnols, les accusant d’antisémitisme. Le gouvernement espagnol a rejeté fermement ces accusations, affirmant que ses actions sont motivées par des considérations humanitaires et juridiques.
Ces décisions marquent un tournant dans la politique étrangère espagnole et pourraient influencer d’autres pays européens à adopter des mesures similaires.