Pour avoir été l’ancienne puissance coloniale en République Démocratique du Congo et au Rwanda, la Belgique n’avait pas d’autres choix que de ramer dans le sens de la forte communauté de congolais présents sur son sol. Ces derniers ont en effet organisé plusieurs manifestations à Bruxelles pour dénoncer l’apathie de la communauté internationale eu égard aux exactions des rebelles du M23 à GOMA (Est de la RDC).
La Belgique, adepte du soft-power, a dû forcer sa nature pour se conformer aux doléances des nombreux congolais présents sur son sol. Elle a donc accepté de prendre le lead des pays qui demandent des sanctions contre le Rwanda. Le Rwanda de KAGAMÉ qu’on accuse de servir de base arrière aux rebelles du M23. Mais aussi qu’on soupçonne d’entretenir le chaos dans cette partie de la RDC, aux fins de détourner les regards pour faire main basse sur les nombreux minerais que recèle cette province congolaise
Sauf que, ce nouveau rôle des Belges dans ce conflit, n’est pas au goût de KAGAME. En plus de rompre officiellement ses relations diplomatiques avec la Belgique, depuis le 17 mars, le RWANDA qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, a intimé à l’Ecole belge de Kigali, l’ordre de mettre fin à son programme scolaire belge d’ici septembre 2025. Une décision qui fait suite à une directive gouvernementale émise en mars, interdisant à toutes les ONG et agences, qu’elles soient internationales ou locales, de coopérer avec le gouvernement belge ou toute institution qui y est affiliée.
Pour rappel, l’École belge de Kigali (l’unique école belge du pays) est présente au Rwanda depuis 1965. Elle accueille près de 500 élèves.