
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé leur retrait de la Cour pénale internationale (CPI), le 22 septembre. Les 3 pays accusent l’institution d’être un outil de répression néo-coloniale.Ils envisagent cependant, de créer un tribunal régional pour juger les crimes graves.
Leur retrait devant prendre effet dans un an, la CPI conserve sa compétence pour les crimes commis sur leurs territoires jusqu’à cette date. Les autorités maliennes précisent, tout de même, que les décisions prises par la CPI avant son retrait restent valides, notamment les mandats et condamnations prononcés contre des individus accusés de crimes.
Cette décision n’est pas une grande première en Afrique, le Burundi ayant déjà pris une décision semblable en 2017… Malgré leur retrait, la CPI pourrait continuer à enquêter sur des crimes commis dans ces pays.
La CPI a été critiquée pour avoir principalement poursuivi des responsables africains, mais elle a néanmoins émis des mandats contre des responsables d’autres régions, comme la Géorgie ou la Russie.