Dans l’affaire qui l’oppose à la SONATEL, M. SYLLA a obtenu gain de cause. Le PDG d’INTERFACE SAS avait déposé plainte contre la SONATEL à cause du non respect de l’accord de confidentialité qui le liait à l’entreprise de télécommunications. C’était quoi le problème ? M. SYLLA a révélé avoir développé un procédé intitulé BEINDAY, et l’avait donc présenté à la SONATEL. Mais la SONATEL qui devait penser avoir affaire à un novice, a du penser qu’il suffisait qu’il montre l’invention de M. SYLLA à ses ingénieurs pour que ces derniers s’en inspirent et la copient sans que M. SYLLA ne s’en aperçoive.
La SONATEL a donc créé son application (My Business Wifi). Mais une application qui épouse dans les grandes lignes les idées de l’invention de M. SYLLA. Ce que la SONATEL a nié. Mais M. SYLLA qui avait pris le soin de protéger son invention en la brevetant dès le 14 décembre 2017, n’a eu aucun mal pour prouver le bien fondé de sa plainte. Le tribunal du commence est du même avis que M. SYLLA. La SONATEL va donc lui payer 500 millions de FCFA à titre du préjudice et 600 millions de FCFA pour le «manque à gagner et pour toute cause de préjudice confondue». En sus des 1,1 milliards à payer à M. SYLLA, le juge demande à la SONATEL d’arrêter l’exploitation de My Business Wifi sous astreinte de 100 000 FCFA par jour de retard. Il lui demande, en plus de publier sa décision dans les journaux en précisant que chaque jour de retard lui coûtera aussi 100 000 FCFA !